La musique

Ecoutez 30 s d' extraits de musique "Karakala"

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Music only

Classique

Orientale

Dance

Karakala est  une boisson rafraîchissante, sans alcool, proposée sous forme de canette de 250ml


Karakala est formulée à base d’extraits naturels de thé vert et  de menthe.


Son goût sucré et savoureux ne passe pas inaperçu.

La Stévia (plante naturelle) et le fructose (sucre de fruits) font de Karakala une boisson très peu calorique.


Les bienfaits du thé et de la menthe sont largements reconnus.



A consommer à n'importe quelle heure de la journée, Karakala ne vous laissera pas indifférent.


Son goût unique et authentique, vous fera forcément voyager vers l' Orient.


Sa force est "le naturel."


Faites vous plaisir en dégustant un bon Karakala !

Partis d'une idée simple, les concepteurs de la marque Karakala ont voulu faire partager le traditionnel thé vert à la menthe.


Son goût sucré, unique et savoureux, ne vous laissera pas indifférent.


De conception moderne, Karakala est avant tout, une boisson légère, sans conservateurs et innovante dans sa fabrication.


Il est conseillé de la boire très fraiche, mais les amateurs du fameux thé vert oriental pourront également la réchauffer.



Karakala "le concept au naturel."

Karakala la musique.


Le support musical a été réalisé avec le concours de nombreux chanteurs et musiciens qui ont su faire passer avec les paroles et la musique, des messages forts de symbolisme, de partage d'amitié et d'amour des peuples de la Méditerannée.


Interprêtée dans différentes versions, Karakala vous fera partager un pur moment de bonheur.


Ecoutez les extraits.....


Karakala "le concept musical."

La marque Karakala représente aussi une philosophie de vie, d'amitié, de partage, d'amour que chacun exprime et communique différemment.


La boisson en est le symbole


La musique le partage


Les poèmes l'amour de l'écriture.


Karakala a sélectionné quelques uns des écrits.


Certains des auteurs sont connus, d'autres pas.


N'hésitez pas à nous en envoyer vous aussi.


Nous sélectionnerons les plus beaux, et les publierons pour les partager, avec tous les Karakaliens et les Karaliennes de ce merveilleux village......





Karakala "Partageons les bons moments"

Karakala,

vous remercie de votre envoi.

Nous ne manquerons pas de vous répondre

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Karakala est une marque déposé de la société Impact Diffusion distrib située à Porto-Vecchio (France)


Spécialisée dans le domaine de la distribution et de la logistique de nombreux produits en France et à l'étranger, Impact-Diffusion présente en avant première mondiale son dernier :


"K a r a k a l a"


La boisson inédite sans conservateur, aux extraits naturels et de très basse calorie.


Une musique à plusieurs variantes, des auteurs de poèmes, ainsi que d'autres intervenants, contribueront à faire de cette marque une référence.


L' objectif,  mettre en avant un pays ou une région, à chaque création de produit, en respectant une ligne directrice bien précise de la marque.


Nous remercions les nombreux partenaires et participants qui se sont pris au jeu de ce nouveau type de concept...

  

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Marcu Biancarelli.


Eru un viaghjadori è in certi canzatoghji mi sirvistini cuppi à bia, circhetini di dissitammi, di svilà u me sguardu, m’attiretini cù strani inciarmaturi, è piatti di dilizia, è carezzi insulenti, vulendumi fà ceda. Ùn li cidiu nienti, è nienti li diciu, è u me sguardu ùn si svilaia, ùn fighjulaia chè à tè al dilà di i tintazioni, i so mezi provi, i so curci siduzzioni, è à traversu à i me ochja tutti oramai ti sciddiani, è tutti ludaiani à to luci, tutti sapiani à qual’ m’accumpagnaia, chì èssaru insundàbili chì m’abitaia, cripaiani in u disideriu di cunnoscia u to nomu, di dispona di a to grazia, di sparta u sicretu di to a superbia.


J’étais un voyageur et dans les auberges obscures on m’offrit à boire, on chercha à apaiser ma soif, à pénétrer mon regard, on m’attira par d’étranges sortilèges, et des tablées de délices, et d’insolentes caresses, on voulut me faire céder. Je ne cédai pas, et rien ne leur dis, et mon regard resta impénétrable, ne regardant que toi au-delà des tentations, leurs basses tentatives, leurs misérables séductions, et à travers mes yeux tous t’apercevaient désormais, et tous louaient ta lumière, tous savaient qui m’accompagnait, quel être insondable m’habitait, et ils crevaient du désir de connaître ton nom, de disposer de ta grâce, de partager le secret de ta magnificence.



Inconnu


le ciel est sombre, une pluie fine envahit la vallée, seul un

arc-en-ciel apporte un peu de réconfort à ce paysage terne.

La brume rend le sous-bois impraticable, l'épais tapis d'humus embaume l'atmosphère, quelques cèpes pointent leur chapeau,  les arbouses jonchent le sol, les oiseaux ont picoré les fruits sucrés.

J'avance à pas lents, je monte, le souffle court, le dos courbé, sous les buissons de bruyère, et j'entrevois, tout là-haut une petite percée de lumière, la perspective lumineuse, comme un chemin possible.

La clairière inondée de lumière me surprend , une telle clarté après la nuit, le glauque du maquis hivernal, comme une découverte après tant d'efforts, un air tant recherché.

Le tapis de lichen vert éclatant amortit mes pas et me  donne une sensation de douceur, le village enfin, perché en hauteur, paisible et désert.

Mon esprit vagabonde , mes jambes sont lourdes d'une ascension difficile  dans  cette nature dense, je suis arrivée, je ne sais où mais je ne pense plus à aller plus avant, je veux rester là, je crois avoir trouvé enfin l'accueil...



Inconnu


Le marais déborde, les pluies incessantes ont saturé les terres sablonneuses, l'eau saumâtre rencontre l'eau douce dans la lagune, le paysage de joncs immergés offre une atmosphère magnifique au bord de cette plage de sable blanc.

Sous les pins parasols on aperçoit au loin une silhouette énigmatique. Un personnage hors du commun, étrangement vêtu. Que fait ce vieil homme assis, seul, qui regarde l'horizon avec intensité et fixement ? Peut-être regrette t-il un pays lointain qu'il aurait quitté jadis, peut-être cherche t-il du regard sa jeunesse  perdue ?

Vêtu entièrement de noir et bien trop couvert pour la saison, il tient fermement un grand sac. Serait-ce un peintre en mal d'inspiration, un penseur solitaire, un auteur de romans policiers tombé dans l'oubli, ou peut-être un ancien bandit ?

Sa présence dérange les touristes déjà bien brûlés par le soleil allongés sur le sable, tous semblent intrigués par ce personnage bizarrement accoutré.

Son air renfrogné rajoute à l'ambiguïté du personnage. Finalement, il se lève et rejoint à pas lents les rochers rouges qu'il escalade péniblement. Il scrute l'horizon, regarde à droite puis à gauche et choisit enfin où s'asseoir. Il ouvre son sac et en sort tout un attirail que l'on distingue mal de loin et que l'on n'identifie pas encore.

En quelques minutes, il est prêt, il jette sa ligne loin dans l'eau et s'installe dans une longue attente, patiente et silencieuse.

Ce pêcheur émérite semble contrarié de trouver autant de monde sur sa plage, celle où il vient tous les jours, hiver comme été et, bien sur, ce monde va éloigner les loups, les rascasses et autres poissons de ce monde du silence qui ne l'est plus pour l'espace d'une saison, une énième saison qui lui imposera le bruit, la foule, les cris d'enfants.

Sa plage est envahie, il aimerait l'avoir jalousement pour lui seul, ne la partager avec personne, mais il le sait bien, ce temps là est bien terminé. Il doit être patient et pêcher, en vain, sans espérer la moindre prise et attendre l'automne où enfin il redeviendra le propriétaire des lieux, le seul ayant-droit. Et de son rocher, il pourra à nouveau lever la tête et contempler au loin les aiguilles de Bavella enneigées, ferrer le loup avec lequel il se confrontera jusqu'à l'épuisement mais aura, bien sur, le dernier mot.  Après la bataille, il rejettera le poisson à l'eau et se dira encore une belle journée, demain, je reviendrai...


Inconnu

Perchée sur mon rocher, je ne distingue pas au loin, dans la vallée, les contours de ce village.

je décide de quitter mon promontoire et d'entamer cette longue marche qui me conduira je sais exactement où.

J'arpente le maquis, touffus, dense voire impénétrable.

J'aime l'odeur des essences, la myrte, le cyste, le thym, tout cela m'enivre, le manque d'oxygène aussi. Courbée sous les taillis, pliée dans un cheminement difficile, je suis happée par cette nature envahissante, aucune vue lointaine à présent, juste le sol  encombré d'humus, de cyclamen en fleurs, je respire ce parfum fort et suffoque un peu.

J'aime la  nature torturée par les vents, la sécheresse, les pluies, comme la fatigue que procure cette marche lente vers un plateau, la difficulté à aller vers un lieu plus découvert, apaisé de cette densité.

Ce cheminement prépare à la beauté, il nous prive de notre air pour mieux nous enivrer de ces clairières si belles, placées au sommet  des collines avec une vue plongeante sur d'autres vallées, un lieu apaisant avec ses lichens vert éclatant qui nous portent comme un tapis de velours rassurant et douillet ; les vielles maisons de granit mélant la vie à ce paysage. Ce village m'intrigue, il est désert et pourtant tout y est ordonné, planté et donc habité. J'entends une rumeur, un bruit d'eau. Bien sur, coule une rivière en contrebas, la vie est là, ils rient et chantent, vais-je les déranger ?

Je m'assieds sur un banc, je contemple et me réjouis de ces nouvelles rencontres avec une pointe d'anxiété, paradoxe agréable et prometteur....

  

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